Hello les Mimouss !
Octobre est de retour, et avec lui, les citrouilles, les costumes et… les tueurs en série qui envahissent nos écrans grâce à Netflix. Cette année encore, la plateforme nous bombarde de séries basées sur des criminels bien réels — Les frères Menendez, Dahmer, Bundy, Gacy — des monstres qui ont littéralement semé la mort. Netflix et d’autres plateformes ne cessent de capitaliser sur cette fascination morbide pour les tueurs en série. Et là, je me demande… depuis quand sommes-nous à l’aise avec ça ?
Je vous pose la question : comment a-t-on basculé d’une culture de la peur à une culture de la fascination pour ces tueurs ? Pourquoi ces mecs, qui ont détruit des vies, sont aujourd’hui devenus des icônes de la pop culture ? Non, mais sérieux, on est en train de glorifier des criminels et de les transformer en héros des temps modernes, tout ça pour quelques heures de binge-watching. Et moi, ça me dérange profondément .
Alors aujourd’hui, on va décortiquer ça ensemble. Pourquoi est-ce que c’est grave de transformer des tueurs en série en stars ? Et surtout, qu’est-ce que ça dit de nous ? Allez, on s’y plonge avec réflexion et humour, parce que, soyons honnêtes, c’est aussi un peu absurde, tout ça.
« You », ou comment un stalker devient presque un prince charmant
Commençons par un exemple soft : « You » , la série où Joe Goldberg , libraire un peu trop passionné (pour ne pas dire complètement dérangé), traque et tue tout ce qui se met en travers de son « amour ». Oui, Joe est intelligent , beau gosse , et bien sûr, il a ce petit côté dangereux qui fascine. Et là, qu’est-ce qu’on voit sur les réseaux ? « Joe est trop sexy », « Je me ferais bien stalker par lui » . Attends… on est vraiment en train de parler de ça ?
Même Penn Badgley , l’acteur qui incarne Joe, a dû rappeler aux fans que son personnage est un prédateur . Non, mais attends, quand l’acteur lui-même te dit que son personnage est dangereux, c’est qu’on a un problème, non ?
Mais bon, on parle encore ici de fiction , et ça, ça reste dans un certain cadre. On sait que Joe n’existe pas, alors ça nous rassure un peu. Mais quand cette fascination glisse vers de vrais tueurs , des gens comme Dahmer , là, ça devient beaucoup plus malsain. Parce qu’eux, ils ont existé pour de vrai. Ils ont tué. Ils ont mangé des gens . Et maintenant, ils sont les nouvelles stars de Netflix.
Les frères Menendez, Dahmer, et cie : Quand des monstres deviennent des icônes (et pourquoi c’est grave)
Après l’énorme succès de la série sur Jeffrey Dahmer en 2023, Netflix frappe à nouveau avec une autre histoire tout aussi troublante : celle des frères Menendez, en 2024. Deux frères qui ont assassiné leurs parents de manière brutale, et encore une fois, on transforme cette horreur en une série à succès. Avant eux, il y a eu Dahmer, qui avait littéralement tué 17 jeunes hommes dans des circonstances inimaginables : cannibalisme, dépeçage… Une histoire glaçante. Et que fait Netflix ? Ils transforment ces crimes en divertissement qui cartonne. Dahmer devient une icône du petit écran, et maintenant, c’est au tour des frères Menendez. Est-ce qu’on a perdu la tête ?
C’est là que je me demande : est-ce que Netflix a bien pris la mesure de ce qu’il est en train de faire ? Ce n’est plus juste une série, c’est une glorification de la violence et de la mort. On transforme un criminel en héros tragique , et pire encore, on oublie presque les vraies victimes .
Mais le pire, c’est que tout ça fait un tabac . Des millions de vues, des tweets qui disent « Dahmer est tellement fascinant ». Fascinant ? Sérieusement ? On parle d’un gars qui a mangé ses victimes, et certaines personnes lui trouvent du charisme. Voilà où on en est.
La fascination morbide : On aime ce qui nous fait peur, mais jusqu’à quel point ?
OK, je comprends qu’on soit fascinés par le mal absolu . C’est dans la nature humaine. Les tueurs en série transgressent toutes les règles de la société, et ça nous attire , parce que c’est effrayant et tabou. Un peu comme un accident de voiture : c’est horrible, mais on ne peut pas s’empêcher de regarder .
On se dit : « Oh, je ne suis pas comme eux, donc tout va bien ». Ça nous rassure , en quelque sorte. Mais à force de regarder, on finit par glamouriser ces criminels. On en fait des icônes. Et là, ça devient vraiment dangereux.
Psychologiquement, ça pose une vraie question : est-ce qu’on est en train de normaliser l’horreur ? Est-ce que, à force de consommer ce genre de contenu, on devient insensible à la violence ? Probablement. Et c’est ça qui est flippant. Parce qu’à force de romantiser des monstres , on finit par oublier qui ils sont vraiment : des criminels, pas des héros .
Les stars s’en mêlent : Quand le glamour s’invite là où il ne devrait pas être
Et bien sûr, il y a des stars qui viennent ajouter une couche à tout ça. Ok, la curiosité morbide, on peut comprendre. Mais à force de dire des trucs comme ça, ça envoie quoi comme message ?
Résultat ? Sur les réseaux sociaux, certains se permettent de dire des choses comme : » Ted Bundy est trop sexy, j’aimerais qu’il me tue « . Non, mais pardon ?! Bundy a tué des dizaines de femmes, et tout ce qu’on retient, c’est son « charisme » ? On est en train de glamouriser l’horreur, de romantiser des criminels . C’est là qu’on va trop loin.
À force de transformer ces tueurs en personnages charismatiques , on oublie l’essentiel : ce sont des monstres , pas des figures à idolâtrer.
Les victimes oubliées : Pourquoi on ne parle jamais des vraies personnes ?
Et dans tout ça, ce qui est le plus révoltant, c’est que les victimes sont presque totalement effacées. On connaît tous les noms des tueurs en série : Les frères Menendez, Dahmer, Bundy, Gacy , mais qui peut citer une seule victime ? Personne. Parce que ces séries les relèguent au second plan .
Prenez Dahmer , par exemple. La plupart de ses victimes étaient des jeunes hommes issus de communautés marginalisées , des personnes qui ne recevaient déjà pas beaucoup d’attention à l’époque. Et aujourd’hui, leur histoire est racontée, mais on ne retient que le nom du monstre qui les a tués. Les victimes sont oubliées, elles ne sont que des accessoires pour rendre la série plus « choc ».
Mais imaginez un instant que ce soit votre frère, votre ami , quelqu’un que vous connaissez. Voir le meurtrier de cette personne devenir une star de Netflix , c’est tout simplement insupportable . Les victimes méritent mieux que ça. Elles méritent qu’on parle d’elles, qu’on honore leur mémoire, pas qu’on les transforme en simples personnages de série.
Monstre : Quand l’horreur devient une franchise à succès
Et là, comme si ça ne suffisait pas, Netflix poursuit avec la série « Monstre » qui est une franchise dédiée aux tueurs en série . Oui, vous avez bien lu. Parce que la série sur Dahmer a tellement cartonné, ils ont décidé de remettre ça avec d’autres tueurs. On va donc enchaîner les saisons sur les pires criminels de l’histoire, tout ça pour faire de l’audience.
À ce stade, l’horreur est devenue un produit de consommation , un divertissement comme un autre. On se pose devant une série sur Ted Bundy comme on se poserait devant un épisode de Friends . Et c’est là que je me demande : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour du divertissement ?
Parce que oui, on adore avoir peur car c’est excitant, c’est captivant, ça nous sort de notre quotidien. Mais quand on commence à glorifier des tueurs en série réels, à romantiser leurs crimes et à oublier les vies qu’ils ont brisées, on franchit une limite dangereuse. C’est plus du divertissement, c’est de l’ exploitation morbide .
Avec cette série « Monstre », Netflix fait clairement un choix : l’horreur fait vendre , et tant pis si on doit passer sous silence les victimes. On enchaîne les tueurs, un à un, parce que ça cartonne. Et là, les Mimouss, je vous le dis : on doit se poser des questions.
Conclusion : Sommes-nous vraiment insensibles à l’horreur ?
Alors voilà, les Mimouss, je vous laisse avec cette réflexion : sommes-nous devenus insensibles à l’horreur ? À force de regarder des séries sur les tueurs en série , à force de les glamouriser , est-ce qu’on n’est pas en train de perdre notre humanité ? Est-ce qu’on est vraiment OK avec l’idée de transformer des criminels en stars du petit écran , tout en oubliant les vraies victimes ?
Je ne dis pas qu’on doit arrêter de regarder des thrillers ou des séries policières, mais il faut qu’on prenne du recul. Est-ce qu’on veut vraiment idolâtrer des monstres ? Est-ce qu’on est prêts à sacrifier la mémoire des victimes pour quelques heures de binge-watching ?
Allez, dîtes-moi ce que vous en pensez en commentaires, parce que je pense que c’est un débat important à avoir. Jusqu’où ira-t-on pour se divertir ?
Si vous aimez les chroniques dans cette thématique, faites un tour dans la section série&ciné du blog ! (Je vous le garantis, vous ne regretterez pas).
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Tchuss les Mimouss !
2 commentaires
Y’a pas de boutons j’aime ici ?????
Je suis mais tellement d’accord avec toi . Je n’en peux plus de toutes ses séries sur des tueurs ! Et surtout je trouve ça très dangereux, je suis certaine que ça donne des idées à qqes uns 😪. Puis comme tu dis , ls victimes ,elles, sont totalement oubliées . Quelle souffrance cela doit être pr leur famille ?! 😪😪😪😪
Tu as raison, Em. C’est un point sensible et délicat. L’exploitation de ces histoires peut avoir un impact sur les familles des victimes, et on ne peut s’empêcher de se demander si la fascination pour ces récits n’a pas des effets pervers. Merci pour ton retour, je suis contente de voir que ça fait réagir et réfléchir.