Hello les Mimouss !
Et si je vous disais que 2024 a été l’année qui a changé ma vie ? Imaginez un tsunami qui emporte tout sur son passage : ma santé mentale, ma routine, mes rêves… même le pauvre DoudouMimouss n’a pas été épargné.
Cette année, c’était un vrai combat. J’étais comme ce boxeur sur le ring, qui crache du sang à chaque uppercut reçu. Est-ce que j’ai pensé rester à terre ? Oui. Est-ce que je me suis relevée ? Aussi, oui. C’est vrai, j’ai mordu la poussière, mais il y a une leçon que cette année 2024 m’a apprise : tomber, c’est humain. Se relever, c’est un choix.
Aujourd’hui, à l’aube d’une nouvelle année, je ressens que c’est enfin le moment. Le moment de me confier à cœur ouvert, ici, avec vous, mes Mimouss. Pas juste un bilan, mais un voyage à travers mes batailles, mes victoires et ces instants où j’ai cru que tout était perdu.
Alors, vous êtes prêts ? Accrochez-vous, parce qu’on part explorer une année pas comme les autres. Celle qui a tout changé dans ma vie.
Un combat pour DoudouMimouss
C’est étrange de vous écrire ces lignes en revoyant les photos de cette fin d’année 2023 chaotique. Ma gorge se serre, mon cœur tambourine, prêt à exploser. Tout me revient avec une intensité brutale.
Nous sommes en décembre. Les fêtes de Noël sont derrière nous, mais chez nous, le chaos s’installe. DoudouMimouss souffre de douleurs au ventre depuis plusieurs jours, des douleurs vives, oppressantes, qui refusent de le laisser tranquille. Je le vois souffrir, incapable de lui trouver un soulagement. Il refuse d’aller consulter. Il veut minimiser, attendre. Mais moi, j’insiste, je le pousse, je l’oblige presque à voir un médecin. Il finit par céder. Une consultation, une ordonnance pour des analyses, mais rien ne change. La douleur persiste, lacinante. Je le vois s’affaiblir sous mes yeux, et je m’inquiète chaque jour. Le lendemain, il insiste pour que je parte travailler, comme si tout cela pouvait être balayé d’un revers de main.
Mais quelque chose en moi me dit non. Je ne pars pas. Pas cette fois.
Je suis restée près de lui toute la journée, guettant le moindre signe, l’esprit en alerte. Et puis, tout a basculé le soir. La douleur est devenue insupportable. Il fallait agir, et vite. J’ai alerté sa famille, qui est venue nous aider. Ils l’ont emmené d’urgence à l’hôpital.
De mon côté, l’adrénaline a pris le dessus. J’ai rassemblé en vrac ses affaires, ses papiers, quelques vêtements, sans savoir si c’était pour une simple nuit ou pour bien plus. Le moment était flou, mais une chose était claire : quelque chose de grave était en train de se jouer, et il n’y avait plus de place pour l’hésitation.
Ce soir-là, j’ai couché ma fille d’un an, comme un automate, la gorge nouée. En refermant la porte, je lui ai promis que tout irait bien, que papa allait rentrer. Mais une fois seule, je me suis effondrée. Je me suis écroulée au sol, et j’ai pleuré…En silence, j’ai laissé les larmes couler. Je m’en voulais de ne pas avoir agi plus tôt, de ne pas avoir suivi mon instinct. Ces pensées tournaient en boucle dans ma tête, mais je savais que regretter ne changerait rien. À cet instant, tout ce qui comptait, c’était de rester forte.
Comme à chaque fois que je me suis retrouvée au bord du gouffre, j’ai appelé mes parents. La voix de ma mère et celle de mon père ont agi comme un baume sur une plaie à vif. Ils m’ont rassurée, réconfortée, aimée, soutenue. Leur présence, même à distance, me faisait du bien.
Le soir même, le verdict est tombé : c’était assez grave. L’hôpital n’ayant pas les moyens d’intervenir, il devait être transféré. La douleur était enfin soulagée, mais l’urgence restait palpable. Les jours qui ont suivi se sont déroulés dans une étrange attente, rythmés par les visites et l’espoir d’une amélioration. Puis, le 31 décembre est arrivé, m’obligeant à faire face à cette transition vers une nouvelle année.
Un réveillon de résilience
J’ai passé le 31 décembre seule avec ma fille. Enfin, pas tout à fait seule : l’une de mes meilleures amies a volé à mon secours. Avec un petit sourire complice, elle m’a proposé un programme improbable pour un réveillon : film et McDo. Un 31 décembre ! Chez moi, c’était du jamais vu! Mais on a bien ri, et ça m’a fait un bien fou. Nous avons trinqué à la nouvelle année en visio avec DoudouMimouss. Lui, depuis son lit d’hôpital, et nous, depuis le canapé, un verre à la main et un sourire un peu tremblant. Ce n’était pas le réveillon rêvé, mais à ce moment-là, savoir qu’il était là, qu’il me répondait et qu’il souriait, c’était tout ce dont j’avais besoin pour croire en une année meilleure. Pourtant, les défis étaient loin d’être derrière moi.
Heureusement, dans ce tumulte, ma mère est arrivée comme une bouffée d’air frais. Elle a pris le premier vol Guadeloupe-France et, quelques heures plus tard, elle était là, devant chez moi, avec son sourire apaisant. Dans ses bras, j’ai enfin respiré. Elle s’est occupée de tout : ma fille, la maison, les courses, les repas, et surtout de moi. L’amour et la bienveillance d’une mère n’ont pas de limite. La mienne, particulièrement, a cette bonté d’âme qui lui est propre, une présence qui apaise tout autour d’elle. Et même à distance, mon père ne manquait jamais de m’offrir son soutien. Incapable de se déplacer à cause du travail, il m’appelait régulièrement, trouvant toujours les mots justes. Ces phrases simples mais puissantes avaient ce don unique : elles me redonnaient la force d’avancer.
Mais, malgré tout le réconfort que j’avais reçu, l’hiver arrivait, avec son lot de doutes et d’incertitudes, me rappelant sans cesse que les épreuves n’étaient pas terminées.
L’hiver, entre espoirs et doutes
Après avoir été transféré dans un nouvel hôpital, DoudouMimouss et moi écoutions le diagnostic des médecins avec une attention quasi religieuse, suspendus à leurs lèvres. Chaque mot semblait chargé de gravité, pesant lourd sur nos épaules et nourrissant à la fois nos peurs et nos espoirs. On nous expliquait que la situation était sérieuse, que ce ne serait pas simple. Il faudrait du courage, beaucoup de courage. Plusieurs interventions seraient probablement nécessaires, mais le tout restait délicat, incertain.
J’absorbais leurs paroles, dures, parfois teintées de réconfort, mais jamais complètement rassurantes. Je m’accrochais à chaque détail, à chaque explication, cherchant à tout comprendre, à tout prévoir. Derrière un sourire masquant tant bien que mal ma peur viscérale, je tremblais intérieurement.
Puis sont venus de longs mois d’hiver, rythmés par des allers-retours incessants entre la maison, l’hôpital et le travail. Une routine épuisante, qui me vidait autant sur le plan physique qu’émotionnel. Je me sentais rongée par une fatigue profonde, presque insurmontable. J’étais épuisée, parfois à bout de forces, mais il n’était pas question de lâcher. Il fallait tenir. Pour lui. Pour BabyMimouss. Pour notre famille.
Et pourtant, le poids de cette période me suivait partout. Je passais beaucoup de temps à réfléchir, trop de temps à me battre avec mes propres pensées, et pas assez avec ma fille.
Certains jours, je n’allais pas à l’hôpital sur demande de DoudouMimouss. Il insistait sur le fait que j’avais besoin de ces moments pour moi, mais la culpabilité, tenace, s’accrochait à moi, me ramenant sans cesse à mes doutes : pourquoi étais-je si épuisée ? Pourquoi n’étais-je pas plus forte ?
Heureusement cette bataille intérieure, une chose restait claire : je n’étais pas seule. Mes proches étaient là, présents à chaque étape, avec des mains tendues, des paroles réconfortantes et des présences rassurantes qui m’aidaient à tenir bon. Leur amour inconditionnel et leur soutien indéfectible ont été ma lumière dans cette période d’obscurité.
La sortie de l’hôpital, un nouveau souffle
Cette épreuve liée à la maladie de DoudouMimouss a duré six longs mois. Deux opérations. Une routine exténuante et des émotions en montagnes russes. Quand nous étions ensemble, c’étaient des moments d’évasion : des jeux vidéo, des rires, des rêves, des instants de complicité. Mais le soir, le vide revenait, et tout recommençait, inlassablement.
Heureusement, dans cette période difficile, ma mère et ma belle-mère se relayaient pour garder BabyMimouss. Elles étaient là pour nous permettre de tenir, pour nous aider à survivre à cette période si sombre.
De son côté, DoudouMimouss traversait un véritable calvaire : la souffrance, les douleurs insoutenables, puis les périodes de répit, entrecoupées de retours à la maison qui nous redonnaient un semblant de normalité, avant que l’hôpital ne nous rappelle à la réalité. Les traitements administrés par les infirmières, les urgences répétées, et l’attente interminable rythmaient notre quotidien. Chaque jour était une bataille, marquée par la peur constante d’une rechute et l’incertitude de sa réadaptation.
Malgré tout, nous nous accrochions à chaque petite amélioration, chaque sourire arraché à la douleur. C’étaient des victoires, parfois minimes, mais qui nourrissaient un espoir profond.
Puis, le jour tant attendu est enfin arrivé : celui de sa sortie. Ce jour-là, quand je l’ai vu franchir les portes de l’hôpital, debout et souriant, les larmes ont coulé sans que je puisse les retenir. BabyMimouss, qui ne comprenait pas encore tout, a couru se jeter dans ses bras avec un éclat de rire. Les visios ne suffisaient plus. Ce câlin, c’était le plus beau des remèdes. En le ramenant à la maison ce jour-là, je sentais mon cœur s’envoler, rempli de gratitude. J’ai remercié le ciel de nous avoir donné une seconde chance.
2024 : l’année où j’ai commencé à bâtir un avenir aligné avec mes valeurs
Vous savez, les Mimouss, pendant l’hospitalisation de DoudouMimouss, j’ai beaucoup réfléchi. Ces mois difficiles m’ont poussée à me poser une question essentielle : comment pouvais-je réinventer ma vie pour qu’elle soit plus alignée avec mes valeurs, mes rêves et mes ambitions ?
Un besoin de renouveau grandissait en moi. Je savais où se situaient mes forces et mes compétences, mais je sentais aussi qu’il me manquait quelque chose : un nouveau départ, une manière de donner davantage de sens à ma vie professionnelle.
Portée par cette envie de transformation, j’ai décidé de franchir une étape importante. J’ai entrepris des démarches, travaillé avec acharnement sur un projet qui me tenait à cœur et imaginé un avenir différent, plus en phase avec mes aspirations. Mais parfois, la vie ne nous ouvre pas les portes que l’on espérait.
Le projet sur lequel j’avais tant misé n’a pas abouti. Une décision inattendue, une déception amère, et l’impression d’un nouvel échec. J’ai ressenti cette immense frustration de voir tous mes efforts balayés d’un revers de main. C’était un coup dur. Un échec de plus, dans une période où j’avais déjà l’impression de jongler avec trop d’obstacles. Ça m’a fait mal, tellement mal.
Lorsque j’ai annoncé la nouvelle à DoudouMimouss, je n’oublierai jamais sa réaction. Il m’a réconfortée au téléphone d’une phrase pleine de douceur, puis il est resté silencieux toute la matinée. Ce n’est que quelques heures plus tard que je l’ai vu apparaître, debout à la porte de mon agence, BabyMimouss dans les bras.
Ils avaient traversé tout Paris, juste pour me réconforter. Pour me dire qu’ils m’aimaient et que, quoi qu’il arrive, j’étais la femme la plus incroyable qu’il connaisse.
Ce moment a tout changé. J’ai compris que cet échec n’était pas une fin, mais une redirection. Ce n’était pas la voie à suivre, mais cela ne signifiait pas que le chemin s’arrêtait là. Aujourd’hui encore, je garde cet épisode comme une leçon précieuse : parfois, ce que l’on croit être un mur est en réalité une invitation à trouver une nouvelle porte.
L’échec qui m’a ouvert les yeux
Ce refus a été un déclic. Il m’a forcée à ouvrir les yeux : mon poste actuel ne m’apportait plus l’épanouissement que je recherchais. C’était le moment de reprendre les rênes de ma vie.
Plutôt que de me laisser abattre, j’ai décidé de transformer cet échec en moteur. Pour m’organiser et avancer concrètement, j’ai créé un plan clair : une liste d’objectifs qui me tenaient à cœur. Chaque jour, ligne après ligne, je travaillais dessus, cochant petit à petit mes avancées avec une fierté grandissante. Ces gestes simples, mais symboliques, m’ont rappelé que le chemin se construit pas à pas.
DoudouMimouss, mon plus fidèle allié, s’est joint à cette démarche. Ensemble, armés de notre paperboard, nous avons esquissé les contours d’un avenir commun, mêlant projets personnels et familiaux. Cet exercice a marqué un tournant pour nous : il ne s’agissait plus seulement de rêver, mais de bâtir des fondations solides pour ce que nous voulions accomplir ensemble.
2024 a été une année de fondations. J’ai semé les graines d’un avenir plus aligné avec qui je suis, et aujourd’hui, je suis prête à les voir germer. Malgré la douleur de cet échec, j’ai compris que chaque obstacle pouvait devenir une opportunité de croissance. Et c’est à ce moment-là que la vie m’a offert un répit bienvenu : nos vacances d’été.
Comment nous avons retrouvé la joie après les épreuves de 2024
Ces moments de renouveau ont commencé simplement, dans notre maison, où le quotidien retrouvait peu à peu sa douceur. Un matin, l’odeur des pancakes a envahi la cuisine, et dans un élan joyeux, j’ai crié : « Pancaaaakeees ! » Comme toujours, l’appel a rassemblé toute la famille, et même Pounette, notre chienne dodue, a eu droit à sa part. Notre chez nous s’est remplie à nouveau de rires, de sourires complices et de cette chaleur humaine qui m’avait tant manqué.
Après avoir été des piliers indispensables pendant cette période, les grands-mères, véritables Mary Poppins modernes, nous ont quittés, le cœur plein d’amour de nous savoir à nouveau réunis. Nous avons retrouvé notre équilibre familial, juste nous, avec ce doux désordre qui fait tout le charme de notre quotidien. (Grrr!)
Peu à peu, la vie a repris ses droits. Nous avons retrouvé nos escapades en plein air, goûté à nouveau aux plaisirs simples. Des repas partagés au restaurant en famille, des moments en amoureux qui nous reconnectaient, des instants précieux avec nos amis… Et moi, doucement, je redevenais femme, compagne, mère et amie. Nos liens, malmenés par l’épreuve, se sont resserrés, renforcés par tout l’amour et la force que nous avions trouvés les uns dans les autres.
Avec cette nouvelle énergie, je me suis plongée dans les préparatifs de l’été. Les vacances, chez nous, c’est sacré. Et cette année, elles prenaient une saveur toute particulière, celle de la victoire sur les difficultés, celle du bonheur partagé. BabyMimouss allait fêter son anniversaire, et je voulais que tout soit parfait.
Les vacances de la renaissance
J’ai posé trois semaines complètes de vacances en août, direction les Vosges ! Une semaine entière pour nous reposer à la maison, savourer notre cocon familial, avant de prendre la route pour un périple de six heures vers ce petit coin de paradis.
Nous n’avons pas été déçus ! L’oncle de BabyMimouss s’était joint à nous, et je crois qu’on a fait des barbecues presque tous les jours. C’était la fête du bonheur simple : des éclats de rire, des assiettes bien garnies, et surtout l’explosion de joie de BabyMimouss découvrant une maison avec jardin. Elle courait partout, insatiable, s’amusant avec Pounette, qui semblait tout aussi ravie.
Nous avons aussi profité de nombreuses balades en plein air. L’air pur de la montagne, le parfum des forêts bordées d’arbres centenaires, le chant des oiseaux… C’était la vie, la vraie. Nous respirions à nouveau. Chaque instant était immortalisé : DoudouMimouss, avec son drone, capturait des paysages à couper le souffle. Quant à son frère, surnommé avec humour notre « maître-chien », était heureux comme un enfant, découvrant la douceur de la campagne.
Notre séjour a été marqué par une petite aventure mémorable : la « noyade » de Pounette. En vrai, elle a appris à nager ce jour-là ! Cette chienne de la ville, maladroite, est tombée malencontreusement à l’eau. J’étais en panique totale, criant à DoudouMimouss de la sauver. Mais c’est finalement par mes encouragements que Pounette a trouvé la force de regagner la rive, haletante mais fière. Nous, on a retrouvé notre souffle… et un souvenir inoubliable à raconter.
Mis à part cet épisode, cette escapade a été une véritable parenthèse de liberté et de reconnexion. Chaque matin, je me levais en silence, contemplant ma petite famille avec un sourire. Une tasse de cappuccino fumant à la main, assise sur la terrasse extérieure avec Pounette à mes côtés, je savourais ces instants de sérénité.
Nous avons terminé ce séjour en beauté en fêtant l’anniversaire de BabyMimouss. Un comité restreint, mais un moment tout aussi magique. Le bonheur n’a pas besoin de foule pour s’exprimer.
Regarder les photos de ces instants aujourd’hui me tire une larme à l’œil. Elles sont la preuve que, même après les tempêtes, il y a toujours des éclaircies. Ces vacances n’étaient pas seulement un moment de détente, mais une chance de prendre du recul et de réfléchir à tout ce que cette année m’avait appris. Pendant ces matinées calmes, mes pensées dérivaient vers une réflexion qui ne cessait de revenir : l’importance des relations.
Ce que 2024 m’a appris sur les vraies amitiés
Cette année m’a offert de nombreuses occasions de me plonger dans l’introspection. Parfois, il faut prendre du recul pour vraiment comprendre ce qui compte. Et en faisant le bilan, une réflexion s’est imposée à moi : l’amitié.
J’ai toujours cru être entourée, mais cette année m’a ouvert les yeux. J’ai réalisé que, dans les moments où j’avais besoin de soutien, ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. Certains silences ont pesé plus lourd que je ne l’aurais imaginé. À des moments où je pensais pouvoir compter sur une parole réconfortante, un geste, ou une simple présence, il n’y avait que des absences.
Parfois, j’ai entendu des excuses, des phrases comme : « Mais il fallait me le dire… » Ces mots, bien qu’apparemment innocents, ont laissé un goût amer. Cette année, j’ai compris que l’amitié ne réside pas dans ce qu’on dit, mais dans ce qu’on fait. Ce sont les actes, même les plus simples, qui définissent les liens qui comptent réellement.
Et quels actes… Certains m’ont bouleversée. Comme ce porte-clé trouvé dans ma boîte aux lettres, gravé de ces mots : « N’oublie jamais à quel point tu es forte. » Un geste inattendu, venu d’une amie proche, à un moment où je me sentais engloutie par tout ce que je traversais. Ce cadeau, si simple et si puissant, m’a submergée d’émotion.
Ou encore cette amie qui a débarqué chez moi, un jour où tout me semblait insurmontable. Sans que j’aie à demander quoi que ce soit, elle a pris les choses en main : elle a retiré ce gigantesque sapin de Noël, rangé, nettoyé. Elle a ramené un peu d’ordre là où moi, je ne voyais que du chaos.
Il y a aussi eu ces messages vocaux, pleins de douceur et de sincérité. Ils m’ont rappelé que, même dans mes doutes, j’étais forte. Que j’étais une guerrière, même quand je ne le croyais pas moi-même.
Et puis, il y a eu cette amie qui, sans hésiter, était prête à tout quitter, pour venir m’aider. Pas simplement pour un coup de main, mais pour être là, à mes côtés, dans ce tourbillon de responsabilités et d’épreuves.
Ces gestes, si sincères et profonds, m’ont été d’un immense réconfort. Mais en même temps, ils ont révélé un contraste cruel. À côté de ces élans d’amour et de solidarité, il y avait le vide, l’absence, les silences. Ces moments où je voulais partager mes victoires, mes renaissances, mes petites réussites… et où il n’y avait rien. Pas un mot. Pas un « Bravo. ». Pas un « Je suis fière de toi. ».
Ces silences n’étaient pas liés aux épreuves de la maladie ou à la fatigue des mois passés. Ils apparaissaient dans des moments où je pensais que ma joie, ma lumière, rayonneraient aussi pour ceux qui comptaient pour moi. Et pourtant, je n’ai trouvé que du vide.
Alors, j’ai fait un tri. Pas par rancune, mais par nécessité. Parce qu’on ne peut pas avancer en portant tout le monde avec soi.
2024 a marqué un tournant. Aujourd’hui, je finis cette année entourée de personnes sincères, authentiques, celles qui célèbrent mes victoires autant qu’elles m’ont soutenue dans mes chutes. Dans cette année où tant de liens ont changé, ma famille est restée immuable. Leur amour a été mon ancre, ma force, et le rappel constant que, quoi qu’il arrive, je ne serai jamais seule. Pour cela, je leur suis infiniment reconnaissante.
La place centrale de ma famille face aux épreuves de 2024
À vous, mes chers parents, mes sœurs, mon frère, merci.
Du fond du cœur, je vous remercie. Vous m’avez portée lorsque je pensais ne plus avoir la force d’avancer. Chacun, à votre manière, m’avez tendu la main, parfois sans même que j’aie besoin de la demander.
Ma grande sœur, avec son cœur immense, m’a proposé de m’héberger pendant la convalescence de DoudouMimouss. Elle était prête à s’occuper de ma fille et de ma chienne pendant mes heures de travail. Même si nous avons choisi une autre solution, son geste, son intention, m’ont profondément touchée. Juste savoir qu’elle était prête à tout pour m’aider m’a donné une force incroyable.
Ma petite sœur, malgré son emploi du temps déjà bien chargé, n’a pas hésité. Elle m’a proposé de garder ma fille pour me soulager quand j’en avais besoin. Son aide, même ponctuelle, a été précieuse, et sa bienveillance m’a réchauffé le cœur.
Mon frère, bien qu’éloigné géographiquement, était toujours là. Il prenait régulièrement des nouvelles, me soutenait par ses mots. À travers ses appels et ses messages, il a montré qu’il partageait mon fardeau à distance, et cela m’a permis de me sentir moins seule.
Et au centre de tout, il y avait mes parents… Mes piliers. Ils étaient là à chaque instant, présents d’une manière indéfectible. Leur amour et leur soutien inconditionnel m’ont enveloppée comme une couverture, me protégeant du chaos.
Nous ne sommes pas toujours d’accord, c’est vrai. Mais malgré nos différences, il y a une chose que je sais : notre noyau familial est unique. Indestructible. Une lignée tissée d’amour, de force et de résilience. Aujourd’hui, je suis fière, tellement fière, d’appartenir à cette famille qui m’a appris ce qu’est l’amour inconditionnel.
Et c’est cette force familiale, cet amour indéfectible, qui m’a accompagnée à chaque étape de cette année bouleversante.
Les grandes leçons de 2024 : résilience, amour, et renouveau
2024, quelle année ! Une année où j’ai souvent cru m’effondrer, mais où j’ai appris à me relever, encore et encore. Une année où DoudouMimouss m’a montré ce qu’est la vraie force : celle de continuer à sourire malgré la douleur, celle de se battre pour revenir plus fort. Une année où BabyMimouss, ma petite lumière, m’a rappelé chaque jour pourquoi je me bats. Son rire, ses câlins, ses « maman » si doux et si puissants m’ont donné l’énergie de me surpasser.
2025, mes Mimouss, sera une année de renaissance, de grandes surprises et de nouvelles aventures. Les graines semées cette année sont prêtes à germer, et je vous promets que vous serez là pour les voir éclore. Ce blog, votre espace, notre espace, a fêté ses trois ans. Trois ans où vous avez été là à chaque étape, me soutenant avec vos mots, vos partages, votre fidélité. Vous êtes ma communauté, ma famille virtuelle, et je vous réserve encore tant de choses.
DoudouMimouss et moi, ensemble, construisons des projets qui vont marquer cette nouvelle année. BabyMimouss grandit, et avec elle, ma vision d’un avenir toujours plus aligné avec mes rêves et mes valeurs. Je ne peux pas tout vous dévoiler maintenant, mais sachez que 2025 sera épique. Des projets en cours, des surprises à venir, des rêves qui deviennent réalité… Restez avec moi, et embarquez pour cette nouvelle année pleine de promesses.
Mes Mimouss, merci. Merci de m’avoir suivie dans ce voyage, dans mes hauts comme dans mes bas. Ensemble, nous continuerons à avancer, à rêver, à nous relever.
2024 m’a appris une chose essentielle : chaque épreuve, chaque chute, est une opportunité de se réinventer. Tant qu’on garde espoir, tant qu’on croit en la force qui nous habite, tout devient possible. Alors, prêts à écrire la suite avec moi ? Parce que 2025… croyez-moi, ce n’est que le début.
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Tchuss les Mimouss!
4 commentaires
Un article superbe !
Ton talent d’écriture est vraiment impressionnant, j’en ai des frissons.
Je suis si heureuse pour toi que cette période difficile soit désormais derrière toi. 2025 sera ton année 🤞🏽
C’est aussi une leçon de vie.
Je te souhaite que du bonheur ☺️
Merci infiniment, Cindy 🌺, ton commentaire me touche beaucoup ! Ça me fait chaud au cœur de savoir que mes mots résonnent ainsi. Cette période a été difficile, c’est vrai, mais elle m’a aussi permis de découvrir une force insoupçonnée en moi et dans mes proches.
J’espère que 2025 sera l’année de toutes les renaissances, pas seulement pour moi, mais aussi pour tous ceux qui, comme toi, savent voir la beauté dans les leçons de vie. Merci pour tes encouragements et ton soutien. Je te souhaite également une année pleine de bonheur, de réussite et de merveilleux moments. ❤️
Dans la vie, il y a les quêtes et les petites batailles quotidiennes, mais cette année 2024, c’était clairement le « Dernier Boss » celui qui te teste jusqu’au bout, avec des attaques imprévisibles et une résistance qui semble infinie.
Et toi, tu as été notre Tank, celle qui encaisse les coups les plus violents sans flancher, qui tient la ligne même quand ça devient insupportable. On est restés debout grâce à toi, solidaires et unis, jusqu’à terrasser ce Boss !!
Maintenant, on est prêts pour le prochain opus parce qu’on sait qu’on peut compter sur ta force, ton courage, et surtout ton cœur. ❤️🎮
Oh là là, voilà que Monsieur DoudouMimouss se prend pour le narrateur épique de ma vie ! 😏 Mais je dois avouer que tu n’as pas tort (juste cette fois, hein, faut pas que ça monte à la tête 😜). On l’a terrassé ce « Dernier Boss », ensemble, et avec style ! Toi avec ta sagesse légendaire (et tes ronflements héroïques, avoue !), et moi avec ma positivité et ma détermination à toute épreuve. 💪🎮
Maintenant, il va falloir qu’on se prépare pour les nouveaux défis, mais cette fois, je réclame minimum une armure légendaire et un bonus XP. Merci de toujours être mon meilleur coéquipier, même quand tu me laisses faire tout le boulot. Mais tu sais quoi ? À la fin, peu importe les épreuves, ce qui compte, c’est que je n’échangerais notre duo contre rien au monde. Avec toi, tout devient possible. Je t’aime. ❤️