Hello les Mimouss !
La semaine dernière, je vous ai fait part de ma folle aventure, celle de ma grossesse que j’ai choisi de garder secrète. En partageant avec vous mon histoire, mon parcours, la décision que nous avons prise, ce qui nous a motivés et même une partie des défis auxquels nous avons été confrontés, nous avons créé un lien unique… Si vous avez manqué cette première partie, n’hésitez pas à la retrouver juste ici !
Aujourd’hui, j’ai la joie de vous inviter à la suite de notre voyage. Nous allons découvrir ensemble la naissance de ma petite princesse guerrière, le combat que nous avons dû mener et les premiers moments précieux en tant que nouvelle famille. Comme vous devez l’imaginer, c’est l’une de mes histoires les plus précieuses et je suis si heureuse de pouvoir enfin la partager avec vous, 9 mois plus tard ! (Oui, je sais, l’attente a été un peu longue, mais croyez-moi, cela en valait vraiment la peine.)
Alors, mettez-vous à l’aise, préparez votre boisson préférée, et plongez avec moi dans cette histoire. Ça commence maintenant ! Moteur, action !
L’imminente naissance de bébé : un mélange d’émotions et de préoccupations
Un mois après avoir été contrainte au repos à la maison, je me suis réveillée de très bonne humeur, prête à affronter la journée avec un sourire. En fredonnant joyeusement, je me suis dirigée vers la cuisine où DoudouMimouss préparait notre petit-déjeuner. Dans l’intention de lui transmettre ma bonne humeur et de décrocher un sourire, j’ai commencé à danser et à faire le clown, mettant en scène quelques pas de danse dignes de Broadway.
Alors qu’il riait doucement de mon spectacle improvisé, il s’est soudainement arrêté pour me signaler le risque: » Attention tu vas accoucher! » et bam, j’ai déclenché une seconde hémorragie! Comme un mauvais remake, mais en plus léger, de notre précédente course folle vers l’hôpital, on a dû remettre ça. Là-bas, le diagnostic est tombé : une intervention d’urgence s’imposait. En moi, une petite voix s’est exclamée : « Zut, il avait raison ! » Bébé en cours de téléchargement 70%… Il arrive, il arrive !
Quand le rire cède la place à l’urgence : Bébé en Route!
Mon terme était prévu fin septembre, mais suite à cette seconde hémorragie, les médecins ne m’ont pas laissé le choix. Le gynécologue, avec un air sérieux, m’a dit : « Madame, c’est pour aujourd’hui, pour votre bien et celui du bébé nous pratiquerons une césarienne d’urgence ». (J’ai eu l’impression de vivre un épisode de Grey’s Anatomy sauf que la femme enceinte à sauver c’était moi !)
Tout s’est enchaîné à une vitesse folle, et il était temps de mettre à profit ces cours de préparation à l’accouchement que nous avions suivis comme des élèves modèles ! Je le conseille d’ailleurs à tous les futurs parents, c’est une expérience top !
Avant l’opération, j’ai rassemblé mon courage, me disant que tout irait bien et que le bébé arriverait en bonne santé. Essayant de rire de la situation, je me suis dit : « Allez Natacha, on ne va pas en faire tout un plat de cette aiguille géante qu’ils vont te planter dans le dos ! » Les infirmières sont venues me chercher pour m’emmener au bloc, et en bonne humoriste, j’ai encore trouvé le temps de faire quelques blagues sur l’arrivée imminente de notre bébé, pour détendre l’atmosphère. (Et vous savez quoi ? Mon humour légendaire a fait mouche, les infirmières ont toutes adoré, on est devenues les meilleures amies du monde !) Et ouais les Mimouss, après avoir eu deux hémorragies coup sur coup, j’étais devenue la personnalité en vue de l’hôpital, haha!
Le Grand Moment : L’Accouchement Approche
Une fois au bloc, l’anesthésie s’est passée sans encombre. L’anesthésiste m’a demandé :« Vous êtes prête, madame ? » et j’ai répondu : « Euh, là tout de suite, pas vraiment, mais est-ce que j’ai le choix ? », ils ont tous ri de nouveau ! Une fois l’aiguille introduite, j’ai senti très rapidement que le bas de mon corps était sous anesthésie. Moi par contre, j’étais parfaitement consciente. Les bras à l’horizontal, je me suis dit que je ressemblais à un oiseau prêt à s’envoler. Belle image poétique, non ? J’attendais avec impatience l’arrivée de DoudouMimouss. Ensemble, nous avions bataillé pour qu’il puisse être présent à mes côtés durant l’accouchement. Il est entré dans le bloc, habillé comme un chirurgien, et nous avons partagé un regard complice. La famille au complet était là (je parle bien sûr de DoudouMimouss et moi), nous étions prêts à accueillir notre petit trésor avec tout l’amour du monde !
« Après quelques coups de scalpel précis, notre petite guerrière a fait son entrée dans le monde, et quel frisson de l’entendre pousser son premier cri et de la voir ! On me l’a déposée sur la poitrine, et heureusement que son père a su immortaliser ce moment hors du commun avec quelques photos ! Oui, car quand nos regards se sont croisés, celui de ma fille et le mien, ça a été une vraie cascade d’émotions, mes larmes coulaient à flots, c’était bouleversant ! Je l’ai embrassée doucement, lui murmurant à l’oreille : « Ravie de te rencontrer, ma poupée, moi c’est maman, et je suis impatiente de partager cette nouvelle aventure avec toi. »
Notre Fille, Notre Monde : Les Premiers Souvenirs Ensemble
Ces premiers instants avec elle blottie contre moi, ont été tout simplement magiques. Je me suis sentie fière, plus vivante que jamais, et chargée d’une mission pour ce petit bout de chou. Elle était si belle, si expressive, et elle avait déjà un appétit de loup… (Aucun doute, c’est bien ma fille !) Sincèrement, j’étais enthousiaste à l’idée de partager chaque instant de sa nouvelle existence, avant qu’un jour elle ne me rétorque : « Oh maman, je suis grande maintenant, lâche-moi un peu ! » Hahaha !
DoudouMimouss, en père fier et protecteur, la regardait avec son habituelle bienveillance. Je crois qu’il a vécu un peu la même chose que moi à ce moment-là, une tempête d’émotions intenses avec une pointe de légèreté. Il était ébloui par sa fille si parfaite, avec ses petites mains et ses grands yeux ! Il tentait déjà de s’imaginer dans son nouveau rôle de papa et était soulagé de la voir en pleine forme ! Il était encore plus impatient que moi de sa venue, parce que lui, il n’avait pas eu la chance de la porter, et il trépignait à l’idée de partager des moments privilégiés avec elle.
Cependant, étant née prématurément, notre euphorie fut de courte durée, et la réalité nous a vite rattrapés. Il fallait emmener rapidement notre petite pour lui prodiguer les soins nécessaires. DoudouMimouss, tel un super-héros, l’a suivie de près, et ça me rassurait de la savoir en compagnie de son papa. De mon côté, j’ai attendu patiemment qu’on finisse de tout remettre en ordre et de me recoudre, tout en imaginant déjà toutes les péripéties drôles et émouvantes que nous vivrions en famille.
Sortant du bloc opératoire, on m’a installée en salle de réveil. Je devais attendre de pouvoir à nouveau bouger mes jambes après l’anesthésie. Cela a été relativement rapide, mais l’attente du brancardier, qui devait me conduire à ma chambre pour retrouver mon bébé et son papa, m’a semblé interminable !Évidemment, sans téléphone, j’ai attendu toute l’après-midi ! J’ai appris plus tard que DoudouMimouss était furieux de ne pas avoir eu de mes nouvelles (Il avait secoué tout le service hospitalier à ma recherche, les infirmières s’en souviennent encore, haha !) »
Les défis de la prématurité et la force de notre petite guerrière
Enfin, quelqu’un est venu me chercher et j’ai pu rejoindre ma chambre. BabyMimouss était dans un autre service en raison de sa prématurité, mais j’étais impatiente de la retrouver ! DoudouMimouss avait pris une multitude de photos et ses premiers mots ont été : « Doudou ! Elle est magnifique ! » Et c’est vrai que sans le vernix qui recouvrait sa peau, elle était encore plus belle ! En la voyant sur le téléphone, j’étais déjà émerveillée par tant de beauté ! On est allés la voir tout de suite après. Mon chéri m’a aidée à m’installer dans un fauteuil roulant et m’a conduite à travers les couloirs de l’hôpital (En temps normal, nous aurions sans doute improvisé une petite course avec le fauteuil, mais bon, je venais d’accoucher, haha !)
Lorsque mes yeux se sont posés sur elle pour la seconde fois, c’était comme la redécouvrir. Malgré sa naissance prématurée, elle avait un poids admirable pour sa taille et ne ressemblait pas à un bébé prématuré typique. Ma petite guerrière, respirant de son propre chef, avait réussi à se débarrasser de toutes les sondes qu’on lui avait installées pour l’aider à respirer. Mon cœur débordait de fierté ! Elle était là, une adorable petite brune au teint halé, coiffée d’un petit bonnet de naissance blanc et habillée d’une petite couche. Elle était tout simplement éblouissante, et j’étais sans voix devant tant de beauté.
Nos Premiers jours un peu particulier en tant que Parents !
Tout se passait bien jusqu’à ce que …. Paf! Une mauvaise nouvelle est tombée, on m’a appris qu’elle avait dû être nourrie pendant que j’étais absente… C’était essentiel pour sa santé, je le savais, mais en moi, je ressentais une déception. J’avais tellement voulu être la première à l’allaiter. Malgré ma préférence pour un allaitement mixte, l’envie de lui donner le sein en premier était présente. Heureusement, le jour même, une sage-femme m’a gentiment guidée pour tenir mon bébé et commencer à l’allaiter. Ce fut le début d’une aventure d’apprentissage intense, et oh mon dieu, quelle épreuve ! On m’avait avertie qu’elle pourrait avoir du mal à cause de sa prématurité, mais sa succion était d’une force surprenante ! En allaitant mon bébé ce jour-là, je me suis sentie incroyablement fière, comblée de bonheur. J’ai gardé quelques photos de ce moment précieux pour toujours l’avoir en mémoire.
Ce premier jour marquait le début d’une série interminable de journées à l’hôpital. DoudouMimouss devait nous quitter chaque soir, laissant un vide difficile à combler, pour revenir le matin. Les trois premiers jours, notre petite fille était en néonatologie, mais comme elle était en parfaite santé, qu’elle respirait et mangeait sans aucune difficulté, et qu’elle avait réussi tous les examens de contrôle, elle a finalement pu me rejoindre dans ma chambre !
Je me souviens encore de la frénésie qui nous a saisis, ce jour-là ! DoudouMimouss, dans un élan d’enthousiasme paternel, parcourait sans cesse les escaliers, cherchant des nouvelles du transfert de notre fille. Son dévouement était touchant ! Et puis, ce moment tant attendu est arrivé : il est entré dans ma chambre, accompagné de la sage-femme, poussant un berceau transparent à roulettes abritant notre magnifique bébé. Enfin réunis. C’est avec des yeux lourdement alourdis par le sommeil qu’elle nous a regardés, nous, ses parents. Sincèrement, nos cœurs ont fondu d’amour. Oui, c’est kitch, mais oh combien réel et profondément émouvant, haha !
Défi de la Prématurité : Notre Séjour Inattendu à l’Hôpital
Dès l’aube du jour suivant, les médecins, dans leurs blouses blanches et avec leur sérieux médical, sont venus me délivrer la nouvelle : notre séjour à l’hôpital risquait de s’étirer sur quelques semaines. Ma petite poupée, bien qu’elle soit une guerrière, était prématurée et avait besoin de soins supplémentaires. J’ai senti mon cœur se serrer, mais je n’ai pas eu à réfléchir longtemps. Malgré mon aversion bien connue pour les hôpitaux (qui aime vraiment les hôpitaux, franchement ?), j’ai immédiatement accepté de rester. Je n’allais certainement pas laisser ma petite princesse seule dans cet endroit immense et un peu effrayant ! Elle devait savoir dès le début de sa vie que maman serait toujours là pour elle, quoi qu’il arrive. Nous étions une équipe, et nous allions traverser cela ensemble !
Mes journées à l’hôpital commençaient avant le lever du soleil et se terminaient bien après son coucher. Dès 6 heures du matin, j’étais réveillée par les infirmières qui voulaient un rapport détaillé de la nuit de BabyMimouss. Est-ce qu’elle avait bien bu son lait ? Combien de fois ? Avait-elle fait ses besoins ? S’était-elle réveillée toutes les deux heures comme prévu ? Ma petite guerrière, déterminée comme sa mère, se réveillait en effet toutes les deux heures pile ! J’étais épuisée, mais incroyablement fière d’elle. On m’avait également donné des biberons spéciaux pour l’aider à prendre du poids plus rapidement. Imaginez la scène : moi, assise dans mon lit d’hôpital, entourée de biberons et de pompes pour tirer mon lait, comme une véritable usine à lait !
Juste au moment où je parvenais à fermer les yeux pour un petit somme bien mérité, à 8h30, j’étais à nouveau réveillée pour des contrôles médicaux. Mais, heureusement, le personnel médical était incroyablement gentil et attentionné, ce qui rendait les choses un peu plus supportables. Pendant ce temps, mon super-héros personnel, DoudouMimouss, s’occupait de tout à la maison : il gérait notre chienne Pounette, assemblait les meubles de la chambre de bébé, nettoyait l’appartement et se précipitait à la maternité pour nous rejoindre. Il arrivait vers 11 heures, prêt à prendre le relais et à me permettre de dormir un peu. C’est lui qui a donné son premier bain à BabyMimouss, et je dois dire qu’il s’est montré à la hauteur de la tâche !
La Force de parents dévoués : Notre Bataille au Berceau de l’Hôpital
De mon côté, je passais mon temps à me promener dans les couloirs de la maternité, poussant le berceau transparent de ma fille. Je ne supportais pas de rester allongée ou assise pendant trop longtemps, même si j’avais subi une césarienne. Les médecins étaient étonnés de me voir en si grande forme ! Ensuite, alors que le soleil déclinait, la nuit venait avec son lot de défis. Le jour le plus difficile était certainement le deuxième jour. L’anesthésie s’était dissipée et la douleur avait pris sa place. J’ai dû me reposer, l’accepter, la laisser passer. Mais comme un phénix qui renaît de ses cendres, j’étais de nouveau sur pied le lendemain, prête à tout pour ma petite guerrière. Jusqu’au soir où j’attendais impatiemment ma piqûre pour prévenir la coagulation du sang, un rituel devenu familier!
Vous savez avec DoudouMimouss, nous avons trouvé de la joie dans les moments inattendus. Les soirs, on jouait en ligne ensemble. Parfois, il était avec moi à l’hôpital, parfois il était à la maison, mais peu importe la distance, nous étions ensemble. Nos rires résonnaient dans les couloirs de l’hôpital, apportant une lueur d’espoir et de gaieté dans un lieu qui en avait tant besoin.
Chaque jour était une bataille, mais chaque jour, nous la gagnions. Chaque jour, BabyMimouss devenait plus forte, et chaque jour, notre amour pour elle grandissait. C’était un moment éprouvant, mais aussi incroyablement beau. Car à travers tout cela, nous sommes devenus une famille. Une famille soudée, forte et pleine d’amour. Et ça, c’est la plus belle victoire de toutes. »
L’importance de l’intimité et de la préparation à la parentalité
L’après-midi avait amené avec elle les premières visites à la maternité. J’étais vraiment contente de voir des visages familiers, mais au fond de moi, j’aurais souhaité que ces premiers jours soient exclusivement consacrés à notre nouvelle petite famille. Il est essentiel de comprendre qu’une maman, après l’accouchement, a besoin d’au moins deux à trois jours de tranquillité avec son partenaire. C’était un moment sacré, une période où nous nous transformions en parents, où j’apprenais à connaître ma fille, à me familiariser avec ses besoins et l’allaitement. L’accouchement est un événement profondément intime !
Cependant, je dois reconnaître que tout le monde n’avait pas été insensible à notre besoin d’espace. Certains visiteurs se montraient respectueux de notre désir d’intimité. Leur présence était alors un véritable réconfort, et j’étais ravie de les accueillir, même dans ce tourbillon d’émotions et de nouveautés. Leur soutien, leurs sourires étaient comme des rayons de soleil qui illuminaient notre chambre d’hôpital, et pour cela, j’étais vraiment reconnaissante.
Les jours se succédaient, ponctués par mon impatience grandissante de quitter l’hôpital. Enfin, après dix interminables journées, l’annonce tant attendue de notre sortie retentit ! Je n’oublierai jamais ce jour-là, cet élan de joie débordant qui m’a fait vibrer et a semé un peu de chaos autour de moi. Entre les infirmières et DoudouMimouss, personne n’échappait à mon excitation électrique. J’étais impatiente de quitter ce lieu qui ressemblait de plus en plus à une prison. Et bien sûr, comme à son habitude, DoudouMimouss prenait tout son temps pour venir nous chercher, ce qui ne manquait pas de m’agacer!
Notre sortie de l’hôpital : un nouveau chapitre commence
Enfin, le jour tant attendu arriva, celui où nous allions quitter l’hôpital pour rentrer chez nous. Quand j’ai poussé la porte de notre appartement, notre chienne Pounette a bondi de joie, remplissant la pièce de son exubérance. Mon regard s’est alors posé sur la table basse, où un magnifique bouquet de roses trônait, comme un symbole de bienvenue pour BabyMimouss et moi. Ces roses, je les devais à DoudouMimouss. Il avait pris du retard à venir nous chercher à l’hôpital car il était parti chercher ce bouquet, voulant marquer notre retour à la maison de la plus belle des façons. Mais ce n’était pas tout. À côté de ces roses, il y avait deux petites cartes avec des messages d’amour soigneusement écrits.
À cet instant, une vague d’émotions m’a submergée, et j’ai senti les larmes commencer à couler sur mes joues. Ces mots, ces roses, c’était comme une reconnaissance de tout ce que nous avions traversé, une célébration de la vie et de l’amour qui grandissait en moi pour ce petit être. C’était un témoignage du soutien que nous avions, de la force que nous avions démontrée, et de l’anticipation de tout ce qui nous attendait en tant que nouvelle famille. J’étais tellement touchée par cette délicate attention de DoudouMimouss, ce geste si simple mais pourtant si puissant, qui symbolisait tant de choses pour moi. C’était une émotion si intense, si brute et si belle que tout ce que je pouvais faire, c’était laisser les larmes couler.
Ce premier jour de liberté fut absolument incroyable, rempli d’émotions si fortes que nous nous sommes tous endormis épuisés : DoudouMimouss et moi dans notre lit, BabyMimouss dans son berceau, et Pounette au pied du lit. Je me suis réveillée avant les autres et, ne pouvant plus supporter d’être enfermée, j’ai saisi mes clés de voiture pour aller chercher des médicaments et mon tire-lait. Bien sûr, cela a suscité quelques reproches de la part de DoudouMimouss, mais qu’importe, c’était ma première journée de liberté après l’hôpital!
La condition pour notre retour à la maison était de bénéficier d’un service suivi appelé « Hôpitalisation à Domicile » (HAD). Le principe était simple : chaque jour, une puéricultrice venait nous rendre visite pour faire le point sur l’état de santé et le développement de BabyMimouss. Nous devions tenir à jour un carnet, mais cela n’a duré que dix jours car notre petite se portait à merveille. C’est ainsi que nous avons pu commencer à vivre pleinement notre vie de famille, libre de toute contrainte.
Avoir un bébé c’est aussi beaucoup de pression !
Chaque jour était une nouvelle aventure, une nouvelle leçon, un tourbillon d’émotions. Les premiers pleurs de BabyMimouss, nos premières nuits éveillées, les premières disputes dues à la fatigue et au stress… Ces moments ont peut-être été éprouvants, mais ils ont aussi renforcé notre lien et nous ont enseigné ce qu’est vraiment être parent.
Un grand shout-out aux bruits blancs de YouTube, ces joyeux sons qui ont sauvé notre sommeil et notre santé mentale ! Grâce à eux, notre bébé a pu dormir paisiblement pendant que nous rechargions nos batteries. Qui aurait pensé qu’un mélange de vagues, de chants d’oiseaux et de bruits d’aspirateur serait notre secret magique pour des nuits de sommeil réparatrices ?
Un autre round d’applaudissements pour nos réconciliations larmoyantes ! Il n’y a rien de plus fort que ces moments où les larmes se frayent un chemin sur mes joues et où DoudouMimouss, touché par ma détresse, s’agenouille près de moi avec des mouchoirs prêts à être déployés. C’est dans ces instants de fragilité que nous avons réalisé à quel point notre amour est fort et que nous sommes prêts à tout affronter ensemble.
Et enfin, merci à l’amour que nous ressentions pour notre petite fille car il a su nous porter à travers les moments difficiles. Chaque sourire, chaque nouveau geste, chaque progrès qu’elle faisait, c’était comme un petit rayon de soleil qui illuminait nos journées et nous remplissait de joie. Malgré les difficultés, malgré les défis, il y avait aussi des moments de pure magie. Des moments où nous la regardions dormir paisiblement, des moments où nous jouions avec elle, des moments où nous la tenions simplement dans nos bras, bercés par l’amour et l’émerveillement que nous ressentions pour cette petite personne que nous avions créée.Être parent, c’est un mélange d’émotions, c’est parfois dur, parfois joyeux, mais c’est toujours gratifiant. Chaque jour apporte son lot de défis et de récompenses!
Conclusion
Vous savez, en gardant notre grossesse secrète, nous avons découvert une intimité précieuse, nous laissant l’espace nécessaire pour comprendre, apprendre et accepter cette nouvelle réalité. Sans les pressions extérieures, nous avons pu naviguer à notre rythme et façonner un lien solide et indestructible entre nous trois. La prématurité de notre petite princesse guerrière, BabyMimouss, a bouleversé notre vie. DoudouMimouss a fait des allers-retours quotidiens entre l’hôpital et la maison, et il a même passé des nuits sur un transat près de mon lit, veillant sur nous avec une tendresse infinie.
La semaine dernière, nous avons célébré le neuvième « moisniversaire » de notre fille bien-aimée. Chaque jour, elle nous émerveille davantage. Nous avons traversé des tsunamis émotionnels, mais chaque défi a renforcé notre amour et notre résilience.
Avec BabyMimouss au cœur de notre famille, DoudouMimouss, Pounette (toujours présente dans nos cœurs) et moi-même avons créé le foyer que j’ai toujours souhaité. Le voyage a été tumultueux, mais je ne regrette rien. Le choix de garder notre grossesse secrète nous a permis de nous adapter à cette nouvelle vie et de nous préparer à la joie et aux défis de la parentalité. Cela a été bénéfique pour nous, car nous avons pu vivre ces moments privilégiés et uniques sans interférence extérieure.
Alors, même si ce voyage a commencé par une surprise agréable et des défis inattendus, il s’est transformé en une histoire d’amour, de force et de persévérance. Notre amour pour BabyMimouss grandit chaque jour, et nous sommes prêts à affronter tous les hauts et les bas de cette aventure extraordinaire.Et ça, mes chers Mimouss, c’est une autre histoire, je serais ravie de la partager avec vous. Alors restez à l’écoute pour plus de rires, d’amour et de moments inoubliables avec BabyMimouss !
Ben vous êtes encore là : Non mais là c’est vraiment fini hahaha!
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Tchuss les Mimouss!
10 commentaires
Vivement le roman 😏😉❤️
😉
Un récit magnifique qui nous entraîne d’un bout à l’autre de cette belle histoire 🥰🥰.
Déjà maman, mais j’y retourne avec entrain après cette lecture 😂😂.
Trop fière de toi ma chérie. Plein d’amour à ta petite famille 😘😘😘
🙂 Merciii Maloo
Bon là tu m’a achevé 🚿🚿🚿 il me faudra un peu de temps pour ramasser mes émotions qui sont en miettes.
Merci de nous faire vivre cette belle expérience, tu mets toujours une pointe d’humour malgré les obstacles et ce que j’apprécie particulièrement chez toi.
1 sens que je métrais à super héros :
BabyMimouss, DoudouMimous,Mimsnatoo car vous êtes la définition de ce que c’est d’etres des super héros 🦸🏽♂️🦸🏽♀️👶🏼.
Bravo 🙌🏽
C’est ADORABLE merci pour ce beau commentaire ! Nous sommes des héros waouuuh!
Alors la !!!!!! C fini !!!!! Fini fini fini !!!! Je lirais plus tes articles !!!! C finiiiiiii !!!!! On ne parlera pas d’émotions….mais sache juste que…
Tu as réussi !!! Oui oui 9 mois après tu a reussi à me faire assister à un accouchement !!!
noooon jy crois pas…
Je dirais juste une chose Longue Vie à la mimoussFamily
A deux c’était déjà dingue…a quatre faites nous rêver encore encore et encore…
Quel plaisir de vous faire rêver ! La MimoussFamily on aime ça !
Très beau récit de ta grossesse. C’est magique le fait de devenir parents. Gros bisous à vous 3.
Merci Audrey ! Oui la parentalité est une belle aventure !